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8 conseils pour les proches de
victimes de violence conjugale
Être témoin d'une situation de violence est toujours difficile. Cela l'est encore davantage lorsqu'il s'agit de notre fille, notre sœur ou notre amie. Les proches de victimes se sentent souvent démunis et impuissants face à la détresse d'une personne qu'ils aiment. Voici donc quelques conseils pour vous guider.
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Violence physiqueLance ou détruit des objets; Bouscule, frappe, gifle, immobilise, etc.
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HarcèlementFlâne dans le voisinage, communique à de multiples reprises sans ton consentement; Effectue des appels répétés pour te retrouver; S’introduit illégalement chez toi; Te harcèle par le biais de fausses allégations contre toi ou de demandes incessantes en droit de la famille.
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Violence psychologiqueTe culpabilise dans ton rôle de mère; Pleure devant les enfants; Te rend coupable de la séparation ou du démembrement de la famille; Critique, décourage, insulte, dénigre, menace.
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Violence économiqueTe défends de travailler ou t’oblige à le faire; Refuse l’accès à de l'information reliées aux ressources financières; T’oblige à payer ses dettes avec ton argent/ta carte de crédit.
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Violence spirituelleContrôle en utilisant la religion; T'empêche de te faire pratiquer ta religion; T'impose la pratique de sa religion ainsi qu’à vos enfants.
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Violence technologiqueLit tes messages/courriels/textos; T’oblige à fournir tes mots de passe; Suit tes allées et venues par la localisation; Écoute tes conversations privées; Harcèle par téléphone ou textos.
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Violence verbaleCrie ou sacre après toi; Utilise une intonation/manière de s’exprimer que tu es la seule à comprendre qui incite à répondre à ses attentes sinon tu risques d’être violentée.
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ContrôleRefuse de te donner de l’information à propos des enfants; Exige que tu n’oublies rien lorsque tu lui remets l’enfant; Refuse tout compromis sur les heures de visites; Essaie d’obtenir de l’information pour faire obstruction à tes requêtes; Étire le temps lors des échanges.
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Violence judiciairePorte plainte sur de fausses allégations; Ment aux intervenants sociaux et judiciaires; Prolonge les procédures inutilement; Ne respecte pas les ententes, ordonnances ou jugements de la cour.
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Violence socialeT’isole de ta famille et amis-es; Dénigre et insulte ta famille et amis-es; T’empêche d’entrer en contact avec certaines personnes.
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Violence émotionnelleTe donne espoir d’un changement sans réelle intention de modifier son comportement; Te garde sur le qui-vive et suscite des états émotionnels négatifs (colère, peine, peur, etc.).
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Violence sexuelleTe questionne sur ta vie sexuelle; S’introduit chez toi et t’agresse sexuellement; T'oblige ou insiste à avoir des rapports sexuels avec lui ou avec d’autres; T'impose l’utilisation de matériel pornographique.
Votre attitude et votre disponibilité pourraient sauver une vie!
Il est normal de se retrouver sans mot face à une victime de violence conjugale. Il peut être difficile de savoir quoi répondre à sa souffrance, à son ambivalence et à son impuissance, tout en évitant de mettre de la pression sur ses choix ou sur le rythme de ses démarches.
Voici 14 phrases simples qui peuvent faire une grande différence pour soutenir une victime de violence conjugale et lui donner envie de continuer à s’exprimer sur ce qu’elle vit avec soi ou quelqu’un d’autre.
14 phrases simples pour faire du bien à une victime de violence conjugale
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Je te crois.
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Tu as bien fait de m’en parler.
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Je suis certaine que tu as de bonnes raisons d'éprouver (un malaise, de la peur, de la peine, etc.) face à la situation.
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C'est normal d'avoir cru en sa bonne volonté et d’avoir espéré que les choses s’améliorent.
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Peu importe la situation, il n'aurait pas dû agir ainsi envers toi.
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Tu as le droit d'avoir une perception différente de celle de ton partenaire.
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C’est une situation complexe et je comprends que tu aies de la difficulté à y voir clair.
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Tes réactions sont normales, c'est ce que tu subis qui ne l'est pas.
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C’est épuisant, physiquement et mentalement, de vivre dans un tel stress.
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Tu es la mieux placée pour juger de ta situation et de ce qu’il faut faire.
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Tu as le droit de prendre ton temps pour prendre la meilleure décision pour assurer ta sécurité et celle de tes enfants.
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J’ai confiance en ton jugement. Tu prends les meilleures décisions possibles dans le contexte.
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Il existe des ressources qui peuvent t’épauler à travers tout ça.
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Je ne ferai rien sans ton accord.